ROCK’N’ROLL SUICIDE
Le 19 mai 2012[20h30]
C’est un monologue de femme – « une victime médiocre » -, une femme ordinaire, anonyme, elle parle au téléphone, il lui reste un lien ténu, elle cherche à retenir quelqu’un. Elle essaye désespérément de lui faire dire du vrai. Ce qu’il ne fera pas. Alors elle se suicide. C’est une tragédie dans une chambre blanche. Une vibration d’espoir absolu et de fin plane en permanence. Il n’y a pas d’issue, juste une parole, une perte.
En préambule, je dirai un texte, dans une avalanche de mots, très vite, pendant une avancée dansée, en diagonale. Une seule avancée de 15 mn, verticale comme la solitude.
Après, pendant la danse, deux corps seront juxtaposés sur scène : une danseuse et un percussionniste qui frappe le temps, mais aucun texte ne sera plus dit.
Pour donner à voir cette lutte sur un fil, j’ai besoin d’épurement et d’abstraction. Andréa Sitter
A l’horizon, le vol de mes clavicules me rappelle que mon désossement a commencé. Andréa Sitter
Ce spectacle est librement inspiré de La Voix humaine de Jean Cocteau
Compagnie
DIE DONAU
Matière textuelle
La voix humaine de Jean Cocteau
Porteur du projet
ANDREA SITTER
Chorégraphie
ANDREA SITTER
Collaboration
Philippe-Ahmed Braschi
Musiciens
Etienne Bultingaire (le 19), Edward Perraud (le 20) et Benjamin Colin (le 21)
Lumière
Laurent Patissier
Costumes
Michel Ronvaux
Son
Sébastien Teulié