RENCONTRONS-NOUS #4 // NI CHAPELLES, NI FORTINS
Le 22 septembre 2018de 15h00 à 23h00
DE L’AIR ET DES LIEUX
POUR NOS PRATIQUES
ET POUR NOS LUTTES !
À ceux qui prétendent nous gouverner en instituant un climat de peur et d’hostilité généralisées, nous pouvons répondre par le partage de nos expérimentations comme autant de formes d’émancipation qui repeuplent le monde. Créer une trame des manières singulières de faire exister nos expériences, nous semble être une hypothèse politique aujourd’hui.
« Entre le monde de la finance et le monde financé, un troisième monde est apparu: celui de l’auto-organisation populaire, des marchés sans intermédiaires, des parcelles occupées et cultivées au cœur des villes, un monde de territoires à défendre, de biens à produire et à distribuer autrement, d’habitudes et de formes de vie nouvelles, de liens, un autre imaginaire où le collectif répond à l’atomisation. (…/…)
Aucune politique sociale ne saurait à nos yeux être mise en oeuvre sans reconnaître d’abord le rôle de premier plan joué par les mouvements et les initiatives par le bas. Cela implique de redéfinir en profondeur la place, la nature et la forme de cet échelon ou de ce relais politiques. Les initiatives évoquées ici constituent dans la société, dans des domaines aussi divers que l’agriculture, la santé, l’éducation, la production, la culture, les conditions mêmes d’un pouvoir d’agir réel. L’auto-organisation populaire radicalement décentralisée est l’unique base effective possible d’un changement politique de plus grande ampleur. (…/…)
Ces initiatives, qu’elles relèvent de la coopérative, de l’autogestion, de l’association à but non lucratif ou soient sans statut juridique, sont investies de significations politiques et doivent faire entendre leur différence, vis-à-vis de l’État comme des puissances privées. »
Extrait de l’article Fleurs de ruines : lieux de création alternatifs dans la Grèce des mémorandums de Dimitris Alexakis
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Acteur.trice.s associatif.ve.s, artistes, syndicalistes, soignant.e.s, cheminot.e.s, chercheur.se.s, précaires, autonomes… mettent en partage leurs expériences à travers des contributions, des formes artistiques, des discussions, formelles ou informelles, et un repas.
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Cette rencontre s’inscrit dans la poursuite de celles qui ont eu lieu en avril, mai et juin 2018 au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, aux Laboratoires d’Aubervilliers et au Théâtre L’Échangeur à Bagnolet.