PARIS NOUS APPARTIENT
THÉÂTRE — MUSIQUE
du lundi au samedi [20h30] - dimanche [17h] , mardi 11 et mercredi 12 et 19 fevrier [relâche]
En confrontant La vie Parisienne, opérette qui prend pour toile de fond le flamboyant Paris d’Haussmann sous le Second Empire, à un panorama du Grand Paris d’aujourd’hui, nous verrons comment s’est inventé le mythe de Paris comme capitale de la modernité au 19e siècle, et comment ce mythe continue à nous hanter à l’aube du 21e siècle.
Composée à l’occasion de l’exposition universelle de 1867, La Vie Parisienne est un hymne apparemment superficiel à un Paris superficiel, un Paris du plaisir sans lendemain, objet de tous les phantasmes et de tous les désirs, un Paris pacifié où les touristes du monde entier viennent se divertir et profiter des fétiches
de la marchandise moderne : une ville de fête.
Mais derrière les mélodies enchantées d’Offenbach, on devine en creux le vertige et la réalité d’une ville en pleine mutation. Haussmann construit une ville adaptée à une nouvelle forme de capitalisme dominé par les puissances financières et industrielles, entrainant une transformation sociale radicale avec l’émergence de violents antagonismes de classes.
En déréalisant La Vie Parisienne, Offenbach touche à la vérité du Second Empire.
La société de l’époque s’étourdit de fêtes somptueuses pour oublier la réalité de l’Histoire – la répression sanglante de 1848, et les jours sombres du coup d’état.
« Tout tourne, tourne, tourne ; tout danse, danse, danse ».
La France se réveille bientôt de cette nuit d’ivresse avec le désastre militaire de Sedan et une crise économique sur les bras. Nous sommes en 1867, quelques années avant la Commune de Paris, le vaudeville rencontre la tragédie. Paris est le théâtre de cette confrontation.
Olivier Coulon-Jablonka
+++ Prolongements de plateau
Jeudi 13 février [18h30] Parcours dans les lieux de création initié par La Colline.
Rencontre « L’artiste émergent est-il un détergent ? «
Discussion avec Régis Hebette et Johnny Lebigot, programmateurs du théâtre, Olivier Coulon–Jablonka, metteur en scène, accompagnés par d’autres artistes, complices de L’Echangeur.
Samedi 15 février [18h30] D’un échangeur à l’autre – 2e étape
Réalisation stephane schoukroun
Avant d’être le nom d’un théâtre, L’Échangeur est celui du complexe d’échange qui s’organise autour du noeud autoroutier et du métro Gallieni à Bagnolet. Par le biais de rencontres, entretiens, prises de vues, captations sonores, nous chercherons à faire théâtre des histoires et souvenirs personnels collectés, et à élaborer une cartographie sensible de cet invraisemblable non lieu.
Dimanche 16 février [19h30] Rencontre débat « Le grand Paris nous appartient ? «
dans le cadre du cycle art [espace] public organisé par le Master Projets culturels dans l’espace public, sous la direction de Pascal Le Brun-Cordier et Stéphanie Lemoine.
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Le CDN de Sartrouville accueillera également Paris nous appartient du 20 au 22 mars 2014
JEU 20 MARS > 19H30
VEN 21 MARS > 20H30
SAM 22 MARS > 18H
Infos et réservation 01 30 86 77 79 | resa@theatre-sartrouville.com
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Production Moukden Théâtre. Théâtre de Sartrouville et des Yvelines Centre Dramatique National.
La Comédie de Béthune Centre Dramatique National. Le Forum Scène Conventionnée du Blanc Mesnil
Avec le soutien artistique du Jeune Théâtre National, avec l’aide du Théâtre L’Echangeur – cie Public Chéri et du Théâtre de la Vignette – Montpellier
Co-réalisation L’ECHANGEUR – Cie Public Chéri
Compagnie
MOUKDEN THEATRE
Textes
D’après La Vie Parisienne d’OFFENBACH
Metteur en scène
OLIVIER COULON-JABLONKA
Textes et adaptations
EVE GOLLAC et OLIVIER COULON-JABLONKA
Scénographie
Grégoire Faucheux
Jeu
Jean-Marc Layer, Guillaume Riant, Malvina Plegat, Eve Gollac, Florent Cheippe, Julie Boris, Johann Chauveau, Jérémie Bergerac
Direction musicale
Chef de chant Lucie Deroïan
Lumière
Anne Vaglio
Costumes
Delphine Brouard
Coach vocal
Lucie Deroian
Administration
Olivier HEREDIA