LA LANGUE BIEN PENDUE
Le 8 novembre 2008Matiere textuelle : Langage tangage, ce que les mots me disent – Glossaire, j’y serre mes gloses de Michel Leiris | Cœurs de Jacques Roubaud | Les mots à la con de Pierre Merle | Les mots inutiles de Jean Tardieu | La leçon d’Eugène Ionesco | Le dos de la langue de Jacques Rebotier | L’avenir de Henri Michaux | Et autres paroles spontanées…
Conception : FABRICE CLEMENT ET MAJIDA GHOMARI
Realisation : FABRICE CLEMENT ET MAJIDA GHOMARI
Comedien : Avec les participants des ateliers de l’Echangeur et du collège Politzer de Bagnolet (Groupes des 10-14 ans ) Avec Eva ASSOUS – Samy BENBETKA – Salim BENDICHE – Marine BERGER – Dieneba CAMARA – Lenny CELESTE TAMME – Vahissa CELESTE TAMME – Ana CZAJKA DUBOIS – Pandora GEGAUFF -TEYCHENEY – Manon HEBETTE – Suzanne LAZARUS -Pierre LEVERBE- Leila MAHIOUT- Cyan MALHERBE DUFOUR – Soumaya MANOUBA – Mina MATHIEU- Maxime MATHURIN – Rania MATTAR – Feriel MEHANI – Gabrielle MEZQUIDA – Manël RABIA – François OLIVA – Lucie POLI et Remy WIENER.
A travers le montage de différents textes où alternent poésie et langue parlée, extraits de théâtre et tics de langage nous tentons une traversée du mot, mots râles ou mots-rôts, mots-cœurs ou mots cris.
ATELIERS DE CREATION PUBLIC CHERI
A travers le montage de différents textes où alternent poésie et langue parlée, extraits de théâtre et tics de langage nous tentons une traversée du mot, mots râles ou mots-rôts, mots-cœurs ou mots cris. Le sublime y côtoie le prosaïque, la langue « riche » y côtoie la langue « pauvre » dans une quête contre ces « Mots à la … » qui contaminent notre langage tout en participant à son évolution.
« Ouais….donc voilà, quoi…..point barre… mais bon….. » X…..
« Somme de mots et de maux ? Homme ! » Michel Leiris
Elle est pâteuse, chargée ou blanche. Elle est râpeuse, braisée, visqueuse, Elle est officielle, régionale, naturelle, nationale, musicale. Elle est éteinte ou morte, parlée, écrite et répandue. Elle est première, littéraire et familière Elle est seconde, apprise, acquise. Elle est commune, courante, inconnue et savante. Elle est verte, argotique, barbare ou poétique. Elle est de vipère, de bois ou de sorcière. Elle est de feu, de terre. À flexions, à déclinaisons. Elle s’appauvrit, elle chante, elle s’enrichit. Elle fourche, elle démange. On peut l’avaler, la perdre, la baragouiner, la codifier, la créer, la corrompre, la délier, l’enseigner ou la décrypter. On peut la donner au chat, ou bien la tirer, la traduire. Parfois, il faut savoir la tenir. Ne la tournons pas sept fois dans nos bouches. Sortons là de notre poche.