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JUSTE LA FIN DU MONDE

En famille on a du mal à se dire. C’est d’abord cela que saisit la langue de Lagarce. On se connait, on a entendu, on raconte, on se reprend ou on se coupe, si bien que tout semble empêcher le verbe. Comment dire alors, l’indicible ?
Louis nous regarde nous installer dans la salle, il a l’oeil malicieux. Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est son retour, tel qu’il l’imagine : annoncer à sa famille sa mort prochaine avec calme et précision « ce qu’il croit ».
Derrière lui, deux fauteuils jumeaux, le néon de la cuisine, le ronron des cafetières, la baignoire et l’infini couloir…
La Mère, Antoine, Catherine et Suzanne attendent dans l’espace morcelé du souvenir.
Quelques notes de Bach et Louis nous emmène dans le théâtre de la maison familiale.
Félicité Chaton a précédemment monté Tarkos, Büchner et Handke. Avec Juste la fin du monde, elle poursuit son exploration des langages fleuves, logorrhées et autres machines verbales.

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