PRESSE

Articles : Diptyque Bessette

Pour cette création, Régis Hébette fait une adaptation brillante pour le théâtre du roman « SI » d’Hélène Bessette. Il explore la musicalité du langage. Les mots sont livrés bruts par bribes, répétitions, jeux de sons et de sens.
Paula Gomez -ThéâtreActu – 24/11/2015

Avec Laure Wolf, les mots sont des cris lourds de détresse et d’éclat poétique. En compagnie d’une telle interprète, la « beauté convulsive », que souhaitait André Breton pour toute création, est au rendez-vous.
Gilles Costaz -WebThéâtre- 27/11/2015

Lettre à Hélène Bessette
Laure Wolf se tient au plus près de vous. Elle vous ressemble je crois, comme vous avez la littérature chevillée au corps, elle a le théâtre. […]
Chère Hélène, Vous aviez coutume de dire que vous seriez reconnue trente, peut- être cinquante  ans après  votre mort… Et  bien chère Hélène Bessette grâce à Laure Wolf et Régis Hebette, on descendra peut-être à 15…

Véronique Klein – Mediapart – 28/11/2015
Prière de ne pas diffamer […] Régis Hebette et Gilles Aufray ont retracé les épisodes et livrent – par la merveilleuse actrice Laure Wolf dont la narration puis l’incarnation ne s’inscrit ni dans le pathos ni dans le misérabilisme – une biographie aux profondeurs abyssales, d’une simplicité et d’une évidence sidérante, qui bouleverse. […]
Brigitte Remer – Ubiquité Culture – 09/12/2015


[…] Ce diptyque Hélène Bessette nous met en présence d’une personnalité à l’écriture chevillée au corps, tricotée de chair, de souffle. […]Avec Prière de ne pas diffamer, Régis Hébette, Gilles Aufray et la comédienne Laure Wolf redonnent vie et parole à une Hélène Bessette blessée, ardente […]  Les extraits de Si, entrent de plain-pied dans l’écriture, sur  le grand plateau de l’Échangeur qui devient le lieu de la marche obstinée d’Hélène Bessette, rescapée d’une première tentative de suicide, vers un crime parfait dont elle serait à la fois victime et coupable, au cœur de la vraie vie. […]  ce  spectacle en deux volets ne laisse pas le spectateur en paix.
Christine Friedel – Théâtre du Blog – 04/12/2015


[…]Toute l’énigme Bessette, celle de son « roman poétique », se déploie ici, dans une recherche sur la langue que Régis Hebette poursuit depuis de longues années. Comme un écho au cri de Désira prête à mettre fin à ses jours parce que « les mots ont un sens », le metteur en scène parvient à faire jaillir le sens au cœur même de la musicalité propre de la langue. Travail salutaire, en ces temps de bruyantes et stériles logorrhées.
Rosa Moussaoui – L’Humanité – 21/12/2015