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Articles : Pauvreté, richesse, homme et bête

Une soirée magique. Un auteur rare, Hans Henny Jahnn, dont on découvre une pièce « Pauvreté, richesse, homme et bête » (quel titre !) jamais montée sur une scène française. Un metteur en scène méconnu, Pascal Kirsch, que l’on suit depuis longtemps et qui, après bien des errances, toujours curieuses et parfois magnifiques, déploie, à travers sa rencontre avec cette pièce, un talent démoniaque. Des acteurs que, pour certains, on découvre, ébahi.  On sort de ce voyage âpre et amoureux au nord de la Norvège des fermes, des fjords et des trolls comme habité de sombre beauté.
Jean-Pierre Thibaudat – Mediapart-Le balagan – 30/09/2015

« C’est une espèce de tragédie rurale norvégienne […] sur fond de montagnes, de fjords, […] et c’est tout simplement magnifiquement poétique, étonnant, très beau »
René Solis – France Culture – La dispute – 28/09/2015

« Pascal Kirsch et ses comédiens donnent vie à cet univers d’une rare densité irrigué par le feu du désir, restituant une atmosphère qui tient aussi bien du conte que de la tragédie grecque ou du western. »
Hugues Le Tanneur – Libération – 25/09/2015

« C’est [une] histoire simple et complexe comme la vie, que Pascal Kirsch restitue à merveille dans toute sa force, sans apprêt, avec une belle et très homogène équipe. »
Jean Pierre Han – Revue théâtre(s)- N°03 Automne

« On ne peut qu’être stupéfait par la maîtrise avec laquelle Pascal Kirsch s’est emparé de ce texte […]. Porté par des comédiens d’une singularité exceptionnelle […] cette œuvre dramatique […] provoque l’ivresse d’une découverte. »
Joshka Schidlow -Allegro Théâtre – 28/09/2015-

« Les acteurs […] inscrivent leur talent dans l’extrême proximité de leur discours […]. L’épopée de l’éleveur de rennes, narrée près de trois heures durant, passe en un éclair […]
Véronique Hotte – Hottello – 28/09/2015

« Pascal Kisch a pris ce texte à bras le corps avec toute la force, tout l’amour qu’il mérite. Et d’abord en confiant la scénographie à Marguerite Bordat : un jeu de tables qui s’emboîtent et se séparent agrandit ou ferme l’espace, fait glisser, en une narration continue, d’un intérieur aux montagnes, elles-mêmes figurées par de très belles maquettes de rochers et de hameaux poudrés de neige. Il y a une vraie poésie, et de l’enfance, dans ce bouleversement des échelles, avec, au loin, la présence obsédante d’un merveilleux cheval blanc. Pour autant, la mise en scène et la direction d’acteurs n’a rien de naïf ni de mièvre : les duretés de la langue, de la vie, sont interprétées avec une précision musicale rare. » Christine Friedel

« Un texte passionnant que l’on écoute presque trois heures sans aucune lassitude, à la langue formidable, d’une force et d’une rare poésie, une mise en scène d’une grande finesse mais aussi d’une solidité, d’une maîtrise à toute épreuve, et d’une précision assez rare par les temps qui courent, qui oscille entre réalisme et merveilleux, sans jamais tomber dans le surlignage… » Philippe Duvignal
Christine Friedel – Philippe Du Vignal  – theatredublog – 01/10/2015

« le spectacle mis en scène par Pascal Kirsch est tout sauf grandiloquent. A cette littérature chargée de lourdes notions et de scènes malaisées il donne puissance et évidence. »
Gilles Costaz – webtheatre – 01/10/2015

« L’Échangeur de Bagnolet, un théâtre qui ne craint pas de sortir des sentiers battus, comme le metteur en scène de la pièce, Pascal Kirsch(…) On est dans un monde noir, onirique et magique, comme le plateau du théâtre, où des halos de lumières, tels ceux de bougies, éclairent les comédiens, et où apparaissent des visions, comme celle, obsédante, de la jument blanche. Au-dessus, il y a un ciel étoilé : celui de la langue de Jahnn, cruelle et radicale, organique et érotique. Magnifique. »
Brigitte Salino – Le Monde – 6/10/15

« En faisant découvrir ce texte, Pascal Kirsch fait acte de justice. Mais pas seulement. Il se révèle l’un des hommes de théâtre les plus fins, les plus justes. Rarement, un metteur en scène aura su faire entendre avec une telle intensité, une telle pureté un texte aussi riche, aussi dense, aussi complexe. Alternant, dans une fidélité parfaite à Hans Henny Jahnn, les moments de théâtre et ceux du récit, il entraîne avec une évidence stupéfiante les spectateurs dans les arcanes de cette œuvre tenant du conte, des mythes et légendes du Grand Nord, du poème épique. »
Didier Méreuze – La Croix – 6/10/2015

QUEL beau titre ! Énigmatique et puissant… Telle est aussi cette pièce jouée pour la première fois en France, une pièce qui date de 1933, écrite par un auteur allemand peu connu ici, Hans Henny Jahnn, qu’on rêve, une fois sorti des trois heures émerveillantes de ce spectacle, d’approcher de plus près.  Jean – Luc Porquet – Le Canard Enchainé – 07/10/2015

Martine Silber – Marsupilamima – 07/10/2015

Edith Rappoport – Journal de bord d’une accro – 07/10/2015