[…] Elles vont et viennent ces vagues de mots, elles aiment un théâtre fait d’écoulements de sabliers, d’éclairs et de clapotis d’eaux troubles. Le spectacle oscille lui aussi entre différents pôles. On pourrait dire de lui ce que Virginia Woolf dit de son cheminement le 17 juillet 1931 dans son journal alors qu’elle vient d’achever « Les vagues », son texte le plus personnel: « du moins ai-je tenté de saisir ma vision et si je n’y suis pas parvenue, j’aurai quand même jeté mes filets dans la bonne direction ». Le verdict de son premier lecteur, Léonard Woolf sera sans appel : « c’est un chef d’œuvre».
Jean-Pierre Thibaudat – Mediapart | Le balagan – 11/03/2016
[…] Ces éléments de littérature, organisés comme les interventions d’un chœur où chaque récitant est une pièce maitresse, sont rythmés par un important travail de création, visuelle et sonore […] On entend ce spectacle comme une petite musique de nuit trouée de présences fantomatiques et poétiques. De belles images arrivent en flux et en reflux.
Brigitte Rémer – Ubiquité Culture(s) – 10/03/2016